633, rue des Érables, Neuville

mardi 2 août 2011

Des nouvelles pas très nouvelles...

L’École nationale de lutherie de Québec reçoit l’École nationale de lutherie de Mirecourt.

VIsite des ateliers de
Mirecourt (J.-P. Cognier).
Photo: Claudia Fortin.
Le 28 septembre 2010 s’est terminé un projet d’échange entre deux écoles de lutherie francophones, l’une en France et l’autre au Canada. Après avoir reçu en mai une délégation québécoise formée de sept élèves et de trois accompagnateurs de l’École nationale de lutherie de Québec, l’École nationale de lutherie de Mirecourt s’est déplacée à son tour pour découvrir la facture instrumentale au Canada.

R.Rouleau, le directeur de l'école de
Québec Monsieur Jean-Lousi Bouchard
 et l'archetier québécois Richard Morency.
Photo: Claudia Fortin.
La mission première de ce projet d’échange, sans précédent dans le milieu de l’enseignement de la lutherie, visait à établir des ponts durables entre les deux seules écoles francophones à offrir une formation en facture instrumentale. Cette rencontre a aussi constitué une occasion de renouer officiellement des liens entre les luthiers français et québécois, rapports qui s’entretiennent sporadiquement entre les deux milieux depuis le début du XIXe siècle. Ce rendez-vous a permis de constater les différences entre les deux pratiques, mais surtout de reconnaître les héritages communs. Si la tradition française est riche d’histoire et reconnue pour l’efficacité des ouvriers qu’elle forme, la tradition de facture instrumentale canadienne se démarque par une approche créative et orientée sur la polyvalence des ses élèves bien qu’elle n’en soit qu’à ses débuts. 

En compagnie du maître
luthier Lucien Gérôme.
Photo : J.L. Bouchard.
Visitede l'école de
 Québec (Dominique Nicosia).
Photo: Mathilde Tellier.
Concrètement, le projet d’échange vise à établir des passerelles durables qui enrichiront mutuellement les deux écoles : développement d’outils informatiques didactiques et communicationnels, mobilité d’élèves ou de formateurs, expositions itinérantes, rencontres périodiques, développements forestiers et échanges d’expertise sont autant de volets qui ont été évoqués.

En tant qu'enseignant à l'école de lutherie de Québec, j'ai eu l'opportunité de participer à cet échange. Ce fut l'occasion pour moi de redécouvrir la France, mais surtout de rencontrer des personnes exceptionnelles impliquées dans la transmission d'un savoir ancestral. J'ai aussi rencontré des luthiers et archetiers de haut niveau.  

   
The National School of Violin Making of Québec meets the National School of Violin Making of Mirecourt.

On September 28 2010 ended an exchange project between two violin making schools, one in France and the other in Canada. In May, after receiving a delegation composed of seven Quebec students and three staff members from the National School of Violin Making of Quebec, the National School of Violin Making of Mirecourt moved in turn to discover the musical trade in Canada.

The primary mission of this exchange project, unprecedented violin making teaching, was to build bridges between the only two lasting French schools to offer training in instrument making. This meeting also provided an opportunity to renew formal links between the French and Quebec luthiers that were set sporadically between the two communities since the early nineteenth century. This meeting showed the differences between the two practices, but also help to recognize a common heritage. If the French tradition is rich in history and renowned for the efficiency of its workmen, the Canadian tradition of instrument making is characterized by the creativity and the versatility of his pupils.

T
he exchange project aims to build strong bounds that will enrich each school: the development of educational and communicational tools, mobility of students and trainers, traveling exhibitions, regular meetings, forest development and exchange of expertise are all fields of interests that have been raised.

As a teacher at the school of violin making of Québec I had the opportunity to participate in this exchange. It was an opportunity for me to rediscover France, but especially to meet great people involved in the transmission of traditional knowledge.
I also met violin and bow makers of high level.

See also: French and Canadian Luthiers Share Tips Old and New

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